Il existe aujourd'hui et chez un très grand nombre d'étudiant une véritable fracture lors du passage lycée/université. Ce changement brutal post-bac provoque énormément de chamboulements dans le bon déroulement des études chez les nouveaux bacheliers.
Le problème principal de ce passage aux études supérieurs serait l'abandon des études (20% des jeunes quitteraient sans diplômes source Observatoire national de la vie étudiante 2007). Pour contrer cela on observe de plus en plus le développement d'aide et d'accompagnement tel que : tutorat, cours de soutien...
Le piège dans lequel bon nombre d'étudiants sont tombés est sans nul doute la "liberté" qu'offre les facultés. Liberté qui n'en ait pas réellement une car si la pression n'est plus mise par les professeurs sur les élèves celle-ci devrait être accentuée par le fait que l'étudiants se retrouve seul. La non insistance du corps enseignant sur l'importance de travailler tous les jours ne veut en aucun cas dire qu'il ne faut plus travailler, bien au contraire!
Souvent le monde universitaire parait bien trop grand pour l'étudiant, le fait que les cours magistraux soit souvent dispensés en amphithéâtre ou que le campus soit un vrai labyrinthe décourage et démotive. Livré à lui-même l'élève doit prendre conscience de sa responsabilité, préparer ses examens sans directive particulière, s'y prendre à temps etc...
Depuis 2008, on note une multiplication des tutorats. Encadré par des étudiants de deuxième ou troisième cycle les nouveaux arrivants se sentent plus intégrer et plus à l'aise pour découvrir ce nouveau milieu. Ainsi leur préparation est souvent meilleur et facilité.
EXEMPLES:
À Nancy II, les tuteurs interviennent dès la rentrée. Chaque étudiant est convoqué par son enseignant référent, qui l’accompagnera toute l’année, et un tuteur. Il a ainsi l’occasion de visiter le campus et de découvrir le fonctionnement des équipements. Il acquiert en un jour l’expérience qu’il n’aurait eue qu’au bout d’un trimestre de découverte en solitaire.Ces sessions permettent aux participants de comprendre que les examens ne sont pas des concours déguisés et que les règles du jeu sont claires.
L’université ne pratiquant pas de numerus clausus, hormis en médecine, les étudiants passent des examens et non des concours. Pour réussir, il suffit d’avoir le niveau exigé. Donc il faut garder à l'esprit que sans travail il n'y aura pas de réussite pour les grande majorité des étudiants. L'université demande un effort particulier d'adaptation dès la sortie du Bac afin d'entré dans la vie active le plus rapidement possible. N'oubliez pas, les études supérieures ne sont pas insurmontable votre plus grande difficulté sera de vous recentrez sur vous même!
